Pronostics FIFA 12 #3 : Olympique de Marseille - Paris Saint-Germain

Publié le par Radus

Quatrième pronostic FIFA 12 avec un match, que dis-je, LE match de Ligue 1 du week-end : OM-PSG ! Un classico pour relancer deux équipes en plein doute.

 

Olympique de Marseille – Paris Saint-Germain : 3-2

A. Ayew (3e), Valbuena (49e), Diarra (90e) ; Pastore (47e), Gameiro (70e)

 

Dire que ce classico était d’une importance capitale est un doux euphémisme. Aussi bien Marseille, battu par Montpellier (1-0) et Olympiakos (1-0), que Paris, défait par Nancy (0-1), avaient en effet un cruel besoin de points avant ce match. Certes, les Parisiens étaient leaders, mais la pression n’en était pas moins forte après la rumeur Ancelotti et les attaques répétées sur le jeu de l’équipe et la forme aléatoire de l’homme qui valait 42M€, Javier Pastore. Antoine Kombouaré et Didier Deschamps avaient d’ailleurs compris à quel point cette rencontre pouvait être déterminante, et avaient donc changé quelques éléments de leurs onzes respectifs. Côté olympien, Stéphane M’bia faisait son retour en défense centrale aux côtés de Souleymane Diawara, reléguant Nicolas Nkoulou sur le banc. Kombouaré avait lui choisi de refaire confiance à Lugano au détriment de Bisevac, très décevant face à Nancy, et avait privilégié Mohamed Sissoko au milieu, laissant Mathieu Bodmer s’installer sur le banc aux côtés de Jallet, remplacé une nouvelle fois par Ceara. L’ancien métronome lillois payait-il son altercation avec le fantasque Nene à l’entraînement ? Si les changements étaient plus nombreux au sein du PSG, c’est bel et bien l’OM qui mordait dans le match à pleines dents. Ainsi, la défense de la capitale était cueillie à froid à la troisième minute. Tiené voyait en effet son dégagement plein axe renvoyé par Lucho. L’Argentin trouvait ainsi Rémy, qui glissait alors la balle à André Ayew qui, lancé, s’enfonçait entre Lugano et Ceara et trompait Sirigu d’une frappe à ras de terre du gauche (1-0, 3e). Un début cauchemardesque pour le PSG qui galvanisait tous les joueurs de l’OM, intraitables sur des Parisiens trop individualistes. Valbuena, en angle fermé, était même près de doubler la mise, mais butait sur Sirigu (11e). Cheyrou aurait également pu noyer les joueurs de la capitale s’il n’avait pas tenté la passe de trop vers Ayew, alors qu’il avait été idéalement mis sur orbite par Rémy (16e). Sous l’impulsion d’un Lucho inspiré, l’OM se créait encore une occasion, mais Valbuena frappait à côté (19e). Le calvaire continuait pour l’arrière-garde bleue et rouge, proche de craquer à chaque incursion des Phocéens. Sirigu s’interposait bien devant Rémy, lancé par Cheyrou mais gêné par le retour de Lugano (24e). Le même duo Rémy-Cheyrou fonctionnait décidément bien, le premier parvenant à servir le second dont la frappe en pleine course venait heurter la base du montant du portier de la Squadra Azzura (27e). Loïc Rémy confirmait par ailleurs sa bonne forme actuelle en distillant une nouvelle offrande à un Alou Diarra hors-jeu, et dont le tir avait été repoussé par Sirigu (30e). Il fallait attendre d’avoir passé la demi-heure de jeu pour voir la première pseudo-occasion du PSG, la frappe du gauche de Gameiro, bien servi par Nene, étant repoussée par Diawara (36e). Les Parisiens retombaient malheureusement dans leurs travers individualistes, Nene venant s’empaler par deus fois sur la défense adverse (38e, 42e). La dernière occasion de cette première période était à mettre au crédit de Pastore, qui voyait une frappe contrée par la charnière marseillaise (45e). Une mi-temps indigente que les Parisiens allaient devoir oublier.

 

Ils allaient être bien aidés en cela par… Mandanda. Le capitaine de l’OM commettait en effet une énorme bourde sur un renvoi au pied anodin, servant idéalement Pastore, qui n’avait plus qu’à marquer sur une petite balle lobée du gauche (1-1, 47e). Heureusement pour lui, le numéro 2 des Bleus n’allait pas avoir le temps de gamberger. Sur l’engagement, l’OM se ruait à l’attaque. Lucho trouvait alors Valbuena qui repiquait depuis son côté droit, effaçait Sakho et battait Sirigu du gauche (2-1, 49e). Une reprise d’avantage qui lançait une longue période de phases de conservation de balle stérile des deux équipes. Il fallait attendre une frappe de Rémy du droit pour avoir quelque chose à se mettre sous la dent, mais l’international ne trouvait pas le cadre (67e). C’est à ce moment que Kombouaré décidait d’apporter plus de créativité à son milieu en lançant Bodmer en lieu et place de Sissoko. Le joueur formé à Caen ne tardait pas à se signaler puisqu’il adressait une passe parfaire à Pasore qui n’avait plus qu’à lancer Gameiro qui, après avoir effacé M’bia en se retournant, faisait parler la poudre du gauche (2-2, 70e). Un but, une passe décisive pour l’Argentin, qui confirmait ainsi son aisance dans les grands matches. Le PSG n’était d’ailleurs pas loin d’assommer les locaux : Matuidi, sans doute fort des mois passés au poste d’arrière gauche à Saint-Etienne, adressait un centre parfait à Ménez, qui trompait Mandanda du gauche alors que l’arbitre avait sifflé un hors-jeu (73e). Quelques minutes plus tard, c’est Pasdtore qui butait sur un défenseur alors qu’il était en bonne position (79e). Enfin, sur le corner suivant, Gameiro frappait trop au dessus des buts après un renvoi de la défense (80e). Le PSG avait laissé passer sa chance. Les Marseillais repartaient en effet à l’attaque, Amalfitano, rentré à la place de Cheyrou, imitant Gameiro en frappant au dessus (83e). Et c’est finalement par le plus décrié des Olympiens qu’allait venir la décision : bien servi par Lucho, Alou Diarra crochetait (!) Bodmer à l’entrée de la surface et enroulait une jolie frappe du droit qui terminait sa course au fond des filets (3-2, 90e). Malgré une dernière attaque menée par le tendem Gameiro-Pastore, le PSG ne pouvait inverser la tendance, et s’inclinait donc au Stade Vélodrome. Une défaite qui laissera sans doute un goût amer aux joueurs de la capitale, dont le réveil fut trop tardif.

 

Glop

La performance des deux meneurs de jeu. Lucho aura été un poison permanent pour le secteur défensif francilien, distillant deux passes décisives. Javier Pastore, qui s’était dit à l’aise lors des grands matches, a lui aussi répondu présent, et termine la rencontre avec un but et une passe décisive au compteur. Enfin, on pourra saluer la performance de Salvatore Sirigu, qui aura su maintenir son équipe à flots lors de la première mi-temps.

 

Pas glop

Ladite première période parisienne. Inconstants et inconsistants, trop individualistes et pas assez agressifs, les joueurs du PSG sont passés à côté de leur entame de match. Il aura finalement fallu une incompréhensible maladresse de Mandanda pour relancer la machine. Le portier olympien qui n’aura d’ailleurs pas semblé insubmersible : il offre carrément le premier but et s’incline sur la seule action que sa défense n’a pas su enrayer. Une soirée sans.

 

 

 

 

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