L'UFC - Que choisir dépose plainte contre développeurs et distributeurs de jeux vidéo !

Publié le par Radus

Vous en avez assez des Online Pass, des patches disponibles 47 minutes après la sortie du jeu, des DLC hors de prix qui viennent compléter des jeux trop courts, des bugs et autres aberrations ? L’UFC - Que Choisir est avec vous, et vient de déposer une plainte contre quatre gros éditeurs de jeux, à savoir Warner Bros., Bethesda, Codemasters et THQ, et trois enseignes majeures du marché français, Micromania, Game et la Fnac.

 

Pour tous ceux qui jouent sur la génération de consoles actuelles (entendons-nous : les vraies consoles actuelles, pas la Wii), l’avènement du DLC aura été la porte ouverte à tout et n’importe quoi. Ces derniers, qui prenaient au début la forme de patches corrigeant d’éventuels bugs, ont malheureusement bien vite évolué dans le mauvais sens. Les éditeurs ont en effet tendance à choisir ce mode de diffusion (payant, cela va de soi) pour augmenter leurs profits. Si les premiers ajouts concernaient des packs de cartes pour le multi, on s’est vite retrouvé avec de nombreuses saletés sur le dos. Entre lesdits packs de cartes vendus à des prix hallucinants (quinze euros pour un pack de cinq cartes, merci Activision avec tes Call of), les prétendues extensions écoulées à cinq ou six euros la demi-heure, les Online Pass à usage unique fournis avec les jeux neufs (pour tuer le marché de l’occasion) ou les patches qui sont désormais disponibles le jour de la sortie du jeu (eh oui, on accélère la production, on pourra toujours balancer un bousin de quelques Mo), comme ce fut le cas pour Battleflied 3 (280 Mo dans la face direct), les joueurs sont pour la plupart lassés des politiques menées, et le font savoir. Eh bien l’UFC - Que Choisir, association de consommateurs s’il en est, les a entendus et a décidé d’agir. L’organisme frappe en effet un grand coup en déposant plainte contre pas moins de quatre développeurs/éditeurs et trois enseignes du marché français ! Sont concernés Warner Bros. Interactive (touché de plein fouet par des problèmes de sauvegarde avec Batman Arkham City et qui a choisi une politique de DLC agressive pour son petit bijou), Bethesda (qui est déjà obligé de patcher son Elder Scrolls V : Skyrim), THQ (pour l’ensemble de son œuvre) et Codemasters (pour nous avoir pondu BodyCount ?) côté développeurs, et Micormania, Game et la Fnac pour l’aspect vente. L’UFC veut « mettre fin aux inadmissibles pratiques commerciales des éditeurs et des distributeurs », que sont :

 

- La sortie de jeux truffés de bugs qui obligent régulièrement le joueur à recommencer certains niveaux ou même un titre en entier si le système de sauvegardes est défectueux (prends ça, Arkham City) ;

- Les soft à la durée de vie faiblarde complétés avec des DLC. « Les éditeurs vendent chèrement ce qui s’apparente à de simples démos qu’il faut compléter avec des contenus payants ». Cette phrase a la classe.

- L'utilisation obligatoire d'internet pour l'activation d'un jeu même solo ou pour le téléchargement des patches (Arkham City pour son code Catwoman ?)

- Les DRM et le système de Pass Online qui seraient uniquement « destinés à tuer le marché de l'occasion » (le « seraient » est de trop, vu que les éditeurs ne s’en cachent pas).

 

Une bien belle attaque qui, on l’espère, devrait pousser certains éditeurs à réfléchir (Activision, EA, Ubi, c’est pour vous les gars).

 

Publié dans News

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